Paul Gorron

26 octobre 2023

les avantages stratégiques de la suprématie aérienne

Filed under: Non classé — paulgorron00 @ 17 h 18 min

La guerre a considérablement évolué au cours des siècles, depuis les batailles historiques menées avec des épées et des lances jusqu’aux conflits contemporains décrits comme des technologies modernes avancées et une complexité idéale. Parmi les différentes dimensions de l’énergie militaire, la prééminence aérienne est devenue un facteur crucial pour déterminer l’issue des conflits contemporains. La possibilité de contrôler le ciel est devenue une fonction déterminante de la supériorité militaire, offrant une série d’avantages tactiques qui s’étendent au-delà du domaine aérien. Cet essai explore les multiples facettes de l’importance de la domination aérienne en temps de guerre, en examinant son impact sur l’efficacité du champ de bataille, la mobilité idéale, la reconnaissance et la guerre psychologique.

La domination aérienne offre un avantage significatif sur le champ de bataille, car elle permet à une force armée de contrôler l’espace aérien au-dessus d’elle et de le refuser à l’ennemi. En substance, elle détermine un parapluie protecteur qui protège les forces terrestres agréables tout en plaçant les causes ennemies dans une position vulnérable. Cet avantage se traduit par plusieurs bénéfices cruciaux.

Tout d’abord, la prééminence de l’air permet une aide aérienne fermée, dans le cadre de laquelle les avions peuvent fournir une assistance immédiate aux troupes au sol en menant des frappes contre les positions adverses ou en renforçant les unités assiégées. La synergie entre les forces terrestres et aériennes devient particulièrement cruciale dans les combats urbains, où des frappes précises peuvent minimiser les dégâts matériels et les pertes civiles.

Deuxièmement, la supériorité des flux aériens permet la mobilité stratégique et le soutien logistique. Les avions militaires peuvent transporter des troupes et des produits vers les lignes d’entrée rapidement et avec succès, en contournant les itinéraires terrestres surchargés ou dangereux. Cette capacité de déploiement rapide est cruciale pour répondre à l’évolution des menaces et maintenir un dispositif fonctionnel souple.

Troisièmement, la prééminence aérienne entrave la capacité de l’ennemi à mener des opérations de reconnaissance et à recueillir des renseignements. Les véhicules aériens sans pilote (UAV) et les avions de reconnaissance peuvent suivre les mouvements de l’ennemi, évaluer ses intentions et identifier ses points faibles. En gérant le ciel, une force atmosphérique dominante peut empêcher l’ennemi d’utiliser ces informations cruciales, ce qui lui confère un avantage important en matière de renseignement.

La reconnaissance joue un rôle essentiel dans la guerre moderne, et la domination de l’atmosphère est étroitement liée à cette partie des opérations militaires. Une force aérienne dominante peut déployer diverses plateformes de surveillance, notamment des drones, des avions de reconnaissance et des satellites, afin de recueillir des informations en temps réel sur les positions, les mouvements et les intentions de l’ennemi. Ces informations sont inestimables pour les décideurs à tous les niveaux de condement.

La reconnaissance aérienne offre une image complète et opportune du champ de bataille, permettant aux condants de prendre des décisions éclairées concernant les mouvements de troupes, la sélection des cibles et la stratégie générale. En outre, elle permet d’ajuster rapidement les tactiques et les objectifs en fonction de l’évolution des conditions. Sans domination de l’atmosphère, les moyens de reconnaissance sont vulnérables aux interférences de l’adversaire, ce qui rend difficile l’acquisition d’informations précises et actualisées.

La dimension émotionnelle de la guerre ne doit pas être sous-estimée, et la prééminence aérienne a un impact significatif sur l’état psychologique des facteurs amis et ennemis. La simple présence de la force aérienne dominante peut instiller la peur et l’incertitude dans l’esprit de l’adversaire. Le fait de savoir que des frappes aériennes de précision peuvent être lancées à tout moment crée un sentiment constant de vulnérabilité, perturbant les programmes de l’ennemi et sapant son moral.

À l’inverse, la domination aérienne accroît la confiance des causes amies. Le fait de savoir qu’ils bénéficient de l’assistance d’une force aérienne très efficace et compétente peut renforcer le moral et la détermination des soldats. Cet avantage mental peut être un véritable multiplicateur de force, incitant les troupes à donner le meilleur d’elles-mêmes et à résister plus efficacement à l’avancée de l’ennemi.

L’un des aspects souvent ignorés de la domination atmosphérique est son impact sur la flexibilité stratégique et le soutien logistique. Sur un théâtre de guerre, il est essentiel d’avoir accès aux approvisionnements essentiels, aux renforts et à la capacité de redéployer rapidement les forces. Une force à atmosphère dominante peut assurer le déplacement sûr et rapide des troupes et du matériel, même face à l’opposition de l’ennemi.

Les moyens de transport aérien, tels que les avions de transport et les hélicoptères, permettent une mise en œuvre et un maintien en puissance rapides des forces dans des zones éloignées ou contestées. Cet aspect est particulièrement crucial dans la guerre moderne, où les conflits peuvent se dérouler dans des lieux divers et géographiquement dispersés. La prééminence aérienne permet aux forces chaudes et amies de répondre rapidement aux menaces croissantes, de bénéficier d’un avantage logistique et de surpasser l’ennemi.

En temps de guerre, la prééminence aérienne est d’une importance capitale en raison de son impact multiforme sur l’efficacité de l’armée et les résultats stratégiques. Au-delà de ses aspects positifs sur le champ de bataille, elle influence les caractéristiques de reconnaissance, vol en avion de chasse la guerre psychologique et la capacité à projeter sa force à l’échelle mondiale. La domination des flux aériens est l’un des piliers des procédures militaires modernes, car elle sous-tend le succès des forces terrestres et détermine le cours des événements.

Négliger l’importance de la domination des flux aériens revient toujours à exposer une force militaire à des vulnérabilités qui peuvent être exploitées par des adversaires. Au fur et à mesure que la technologie moderne progresse, le rôle du domaine atmosphérique dans la guerre ne fera que s’accentuer. Il incombe donc aux chefs militaires et aux décideurs de reconnaître l’importance de la domination aérienne et d’allouer les ressources et la concentration tactique nécessaires pour maintenir et renforcer cette capacité cruciale. À une époque où la nature de la guerre évolue rapidement, la maîtrise du ciel reste la pierre angulaire de la puissance militaire et de l’avantage stratégique.

25 octobre 2023

La lutte continue de la France pour les retraites

Filed under: Non classé — paulgorron00 @ 18 h 24 min

En octobre dernier, j’ai commencé à avoir le vent d’une grève contre la réforme des retraites de Macron. Comme j’ai moins de 30 ans, je n’y ai pas réfléchi à deux fois. Je n’avais pas encore découvert que cet appel à la grève sans précédent est l’exemple le plus clair à ce jour de la nature changeante des mouvements de travailleurs en France. Certains appellent le changement une giletjaune-isation, car il vient du bas. Une assemblée locale des syndicats de la RATP (agence de transport de Paris appartenant à l’Etat) a décidé de faire grève le 5 décembre. La grève a été annoncée deux mois à l’avance et a rapidement rallié les cheminots. Elle dure désormais plus de 50 jours. Au moment où j’écris, la grève se poursuit mais n’a pas donné de résultats concrets, malgré les modalités d’action très nouvelles qui expriment une créativité et une solidarité humaines si profondes.
Les tensions sont extrêmement élevées depuis le 5 décembre, notamment au cours des deux premières semaines. À quelques reprises, le métro parisien a été fermé et la moitié des trains du pays ne fonctionnaient pas. Les entreprises ont promu le travail à domicile et les examens universitaires ont été retardés d’un mois, voire annulés. Le gouvernement et les syndicats réformistes (centristes comme la CFDT et l’UNSA) ont appelé à une trêve pendant les vacances de Noël, à laquelle les travailleurs des grandes compagnies de transport ont désobéi. Depuis, ces deux syndicats ont manifesté leur soutien à la réforme, ce qui a entraîné une déconnexion entre leur base et leurs dirigeants. Beaucoup ont continué de faire grève et de protester, tandis que d’autres ont symboliquement déchiré leurs cartes de membre et quitté la CFDT. Le reste des syndicats, les Gilets Jaunes et les citoyens individuels ont appelé à un retrait complet de la réforme des retraites.
La réforme des retraites
Le gouvernement avait initialement prévu de présenter la réforme des retraites en 2019, mais a dû la reporter en raison du soulèvement des Gilets Jaunes. Depuis lors, tout ce qui était connu était qu’il y aurait un système basé sur des points, que la Belgique avait rejeté après avoir monté son propre grand mouvement de protestation. Comme le célèbre candidat à l’élection présidentielle François Fillon l’a déclaré aux chefs d’entreprise en 2017, le seul avantage d’un système basé sur des points est qu’il est facile de réduire les pensions. La promesse de campagne de Macron concernant les pensions était qu’il créerait un régime de retraite universel au lieu des nombreux régimes pour différentes professions.
Le gouvernement insiste sur le fait que la réforme concerne la justice entre les différents régimes de retraite. Ils seront calculés en fonction de l’ensemble de sa carrière, alors que ce sont actuellement les 25 meilleures années dans le secteur privé et les six derniers mois de votre carrière dans le secteur public où les salaires augmentent avec le temps qui sont pris en compte. Peu après le début du mouvement en décembre, le gouvernement a retiré son projet de modifier le régime de retraite des stadiers, des policiers et des militaires afin d’éviter les problèmes dans des secteurs clés.
Dans toutes les précipitations et les mésaventures autour de la loi, une chose est apparue: il y a peu de logique derrière une loi aussi importante, comme l’a exprimé la semaine dernière le Conseil d’Etat. Il ouvrira un marché de 320 milliards d’euros pour les fonds de pension privés, dans lequel les gens devront investir pour vivre décemment jusqu’à la retraite. Blackrock, le célèbre hedge fund américain, dont le président des opérations françaises a reçu la Légion d’honneur, l’équivalent français d’un chevalier, est l’une des cibles majeures des opposants à la loi. Jean-Paul Delevoye, le ministre en charge de la réforme des retraites, a été poussé à démissionner une fois que le public a pris conscience de ses multiples emplois dont des conflits d’intérêts concernant son implication dans les compagnies d’assurance. Jusqu’à présent, cela a été la seule véritable concession aux opposants à la loi.
Les personnes mobilisées sont extrêmement déterminées à retirer toute la loi. Il y a trop à perdre pour de nombreuses professions: les avocats et les chiropraticiens pourraient ne plus gagner assez pour gérer leurs propres bureaux indépendants, les travailleurs du secteur public perdront entre 300 et 1000 euros par mois, le système de retraite sera vidé de milliards d’euros de son les cotisants les plus riches (plus de 10 000 euros par mois) et tous devront travailler plus longtemps (jusqu’à 64 au lieu de 62 actuellement). Les pensions ont été plafonnées à 14% du PIB et avec l’augmentation du nombre de retraités, les pensions individuelles seront réduites.
Une protestation radicale
Mais ce mouvement de protestation va bien au-delà des retraites: c’est une lutte contre le néolibéralisme et l’autoritarisme de Macron, bien que cela ne soit pas explicite en termes d’exigences. Certaines personnes ont le sentiment qu’une défaite dans cette lutte rendra difficile la mobilisation à l’avenir compte tenu de l’élan que nous avons actuellement. Les travailleurs ont été mobilisés dans de nombreux secteurs différents au cours des deux dernières années et demie et leurs frustrations s’intensifient. Macron a un taux d’approbation de 25% et bien que les riches aient réalisé des bénéfices records depuis qu’il est devenu président, plus d’un million de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté.
Alors que les riches ont réalisé des bénéfices records depuis qu’il est devenu président, plus d’un million de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté.
Il semble que le pouvoir soit suspendu à un fil bien que le gouvernement ne montre aucun signe de compromis, les élections locales approchant en mars. La police a été fortement mobilisée et a commencé ces derniers jours à réprimer violemment certaines manifestations. De nombreux syndicalistes ont fait l’objet de mesures disciplinaires à leur encontre, soit par leur employeur, soit devant les tribunaux. Macron a récemment déclaré que si les gens pensent que la France est une dictature, il leur souhaitait de vivre dans une vraie dictature et de voir à quoi cela ressemble.
Il est rafraîchissant et motivant de ressentir la solidarité dans l’air au cours des derniers mois. Plus de 1,5 million de personnes ont manifesté les 5 et 17 décembre et il y a toujours eu 500 000 personnes lors d’autres jours de manifestations gaies. Certains travailleurs du secteur de l’énergie ont distribué gratuitement de l’électricité à ceux qui ne peuvent pas payer leur facture. Des dizaines de milliers de personnes ont contribué à divers fonds de grève, dont l’un a atteint la barre symbolique des 1 million d’euros. Dans ma ville natale de Strasbourg, l’atmosphère a été très paisible et positive malgré peu de signes de victoire. Les gens semblent croire en la détermination de leurs amis et collègues.
Alors que certaines personnes se vantent de la grève et des manifestations trop longues ou inutiles, plus de 60% des Français soutiennent la grève selon la plupart des sondages. Les grévistes ont parfois du mal: certaines personnes ont gagné 0 euros le mois dernier. Pourtant, la grève est toujours forte, mais beaucoup ont compris que les modalités d’action doivent changer pour que le mouvement continue de se construire.
Actions diverses et créatives
Alors que les principaux médias français rapportent depuis un certain temps que la grève est en train de s’éteindre ou de devenir violente, la nature du mouvement semble juste changer.
Plusieurs nouveaux secteurs sont officiellement entrés dans la bataille au cours des deux dernières semaines: professeurs d’université, avocats, dockers, certains pilotes et d’autres. Les grèves se concentrent désormais sur des jours spécifiques et des actions plus créatives sont utilisées pour gagner en visibilité. Par exemple, une manifestation hebdomadaire aux flambeaux a commencé jeudi soir, ajoutant une certaine chaleur et beauté aux marches. Le mouvement s’intensifie, avec davantage d’actions sectorielles à petite échelle et de chocs. Ces occupations qui durent quelques minutes ou quelques heures ont envahi les bâtiments du gouvernement, le bureau de la CFDT, les centres commerciaux, les places publiques, etc. Ceci est souvent interprété comme de la violence par des représentants du gouvernement, qui ont été trop représentés à la télévision ces derniers jours. , et des éditorialistes de télévision qui sacrifient la propriété privée et manquent souvent d’analyses nuancées.
Processions aux flambeaux. Photo de l’auteur.
Les grévistes ont été une grande inspiration et chaque protestation est un moment de réconfort qui aide les militants à donner du sens à leur action. Les jours de grève, l’atmosphère de protestation a été beaucoup plus vive que d’habitude. Des ponts sont en train de se construire entre des militants expérimentés et des nouveaux venus de différents secteurs. Partout en France, des féministes de l’organisation anti-mondialisation ATTAC ont enfilé leur combinaison de travail, réalisé des chorégraphies et chanté des parodies de chansons pop célèbres. Les militantes LGBTQI + ont été très visibles dans les manifestations de Strasbourg et ont été très vocales avec des chants soulignant le caractère anti-féministe de la réforme de Macron. Les élèves ont apporté des bidons d’essence en plastique pour les utiliser comme fûts. Les archéologues et certains doctorants sont vêtus de costumes historiques. Les cheminots ont fait exploser des canons à air et certains dans les travaux publics utilisent des tronçonneuses électriques. Des épouvantails et des signes ont été faits pour parodier les ministres et leurs réformes avec beaucoup d’humour.
Le théâtre et le sabotage ont également été employés les jours de travail ou les jours de grève mineure. Les pompiers ont mis en scène des morts-vivants, devant des lieux emblématiques comme les palais de justice. À Strasbourg, des centaines d’entre eux se sont allongés par terre et ont lancé des bombes fumigènes. Les travailleurs de la radio publique française ont chanté le Chœur des esclaves hébreux de Verdi pour interrompre leur directeur au milieu d’un plan de licenciement. Les avocats ont jeté leurs robes par terre devant la ministre de la Justice lors de sa conférence. Les médecins ont ensuite jeté leurs gommages par terre et 1000 d’entre eux ont démissionné de toutes les tâches administratives dans une lettre adressée au ministre de la Santé. Les enseignants ont jeté des sacs à dos, des cahiers et de la craie dans certaines écoles et bâtiments administratifs. L’Opéra de Paris a joué un ballet dans la rue et est en grève depuis plus de 6 semaines. Le président Macron a dû être extrait d’un théâtre une nuit après qu’un conseil d’un journaliste sur Twitter a amené des manifestants à la porte, ce qui a rappelé aux observateurs les tensions au sommet du mouvement des Gilets Jaunes.
Nous assistons à une réelle convergence des luttes alors que les groupes locaux font preuve de solidarité en se montrant mutuellement mobilisés. Alors que tous ne se mettent pas en grève d’un coup, les gens se relaient et les renforts se sont joints à la lutte. En tant qu’enseignant, je voudrais expliquer la relation entre l’évolution de l’éducation et la réforme des retraites.
Démo de Paris contre la réforme des retraites. Prezat Denis / PA. Tous les droits sont réservés.
Secteur de l’éducation
Comme d’autres ministres et le président qui présentent cette réforme non pas comme une mesure d’austérité mais comme une mesure de justice », le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a fait couler beaucoup de rumeurs. La semaine dernière, il a laissé entendre que seul le 0,1% d’enseignants radicalisés »était en désaccord avec lui, au milieu d’une forte opposition à une réforme bâclée du baccalauréat. Je n’ai pas été vraiment surpris de voir des enseignants massivement présents lors de la première grande manifestation après cela (24 janvier).
De nombreux enseignants qui n’étaient pas à des manifestations précédentes ont rejoint les 5000 à Strasbourg. Cette semaine, les professeurs seront vêtus de noir pour célébrer les funérailles du Baccalauréat et cibler des écoles spécifiques. Les enseignants du secondaire ont massivement commencé à faire grève la semaine dernière et sont remplacés par des bénévoles, ce qui compromet le droit de grève. Un volontaire de 83 ans est tombé et a été blessé la semaine dernière.
Le ministre insiste pour que les enseignants ne perdent pas avec la réforme des retraites car leurs salaires augmenteront en conséquence. Néanmoins, les enseignants devront travailler jusqu’à l’âge de 64 ans, pour bénéficier d’une pension de 1 000 à 1 200 euros et les salaires augmenteront très peu. 500 millions d’euros ont été débloqués pour une augmentation de salaire en 2021 qui s’élèvera à 40 à 90 euros par mois, en mettant l’accent sur les salaires des jeunes professeurs. Les experts constitutionnels suggèrent que cet ajout devra automatiquement être retiré car il est inconstitutionnel. Pour les enseignants qui ont passé des années à tout donner pour les étudiants, ces augmentations de salaire ne représentent guère plus qu’une tactique de communication pendant que les pensions baissent. De nombreux jeunes enseignants ont l’impression de mourir avant de prendre leur retraite, compte tenu du stress au travail (c.f. Le signe qui prend la fameuse expression rimée underground, workday, sleep »et la remplace par underground, workday, grave»).
Les conditions de travail se durcissent chaque année avec des classes plus importantes (souvent 30 élèves de collège et 40 de lycée) en raison de coupes budgétaires et d’une incapacité à recruter de nouveaux enseignants. Des problèmes d’attention généralisés se développent parmi les élèves et les enseignants dans des contextes difficiles. Ils manquent de soutien face à la violence et face aux troubles d’apprentissage. Les projets qui pourraient aider à innover pour aborder toutes ces questions ne sont tout simplement pas entrepris. Les inégalités augmentent entre les élèves et il semble y avoir une incapacité à repenser le système éducatif, tout comme il est impossible de repenser la société elle-même à l’ère du néolibéralisme.
Et après?
Les syndicats ont décliné au cours des 25 dernières années, avec une réduction du nombre de membres et des pertes importantes lors des réformes du travail et des pensions. Le mouvement actuel est le plus important depuis 1995, lorsque le gouvernement a dû retirer un projet de loi sur les pensions similaire. Il s’agit de la plus longue grève de l’histoire de la France, dépassant la grève générale de 6 semaines de mai 1968. Les choses pourraient encore aller dans les deux sens, le gouvernement n’ayant pas réussi à convaincre le public et refusant de négocier ou de céder, comme cela aurait été le cas dans les gouvernements précédents après un tel mouvement. Le gouvernement mise sa réputation sur sa capacité à mener à bien cette réforme et soutient qu’il a négocié un accord parce que des discussions privées ont eu lieu avec les syndicats centristes. Cependant, certaines entreprises (hors secteur financier) commencent à être exaspérées par les perturbations des affaires et peuvent également exercer une pression sur le gouvernement.
Ce qui est certain, c’est que la société est polarisée, bien qu’une majorité soutienne le mouvement. Le discours officiel commence à criminaliser et diaboliser le mouvement, qui reste pacifique malgré une brutalité policière en constante augmentation. Le gouvernement éprouve des difficultés à justifier la réforme et a donc intensifié la récente première page de son magazine de désinformation, Le Point, comment la CGT ruine la France », tandis que l’historique CGT (syndicat communiste) et son dirigeant Philippe Martinez, désormais considéré comme le numéro un de Macron adversaire, est active dans les luttes environnementales, féministes et antiracistes. Des discussions sont en cours avec des partis politiques de gauche, des associations caritatives, des collectifs et ouvrent peut-être la voie à un nouveau projet politique pour le pays.
L’avenir repose sur les grévistes de la base, qui ont fait preuve d’une détermination absolue. Beaucoup espèrent que la bataille peut être gagnée et sont prêts à sacrifier davantage de salaire et de temps passé en famille. Au milieu d’un hiver froid, les manifestants sont toujours en grand nombre et les plus déterminés ont participé à de nombreuses actions. La loi a été soumise au conseil des ministres le 24 janvier et sera discutée au Parlement dans les mois à venir, bien que pour la première fois dans l’histoire, une loi ait été déposée avec de nombreux trous à combler.
La réforme est universelle, elle est partout »

20 octobre 2023

La crise du commerce de détail aux États-Unis

Filed under: Non classé — paulgorron00 @ 8 h 00 min

Le New York Times a une visualisation intéressante des données sur la croissance des emplois du commerce électronique et le déclin de l’emploi dans les secteurs du commerce de détail (figure 1). Les achats en ligne ne représentent que 8,4% de toutes les ventes au détail aux États-Unis, mais ils ont eu un effet démesuré sur la main-d’œuvre du commerce de détail. Le Financial Times a une revue graphique de la récente vente en bourse des grands magasins de détail, stimulée par les inquiétudes croissantes concernant les effets de la concurrence en ligne.
Une question connexe serait de savoir quelles sont les implications, non seulement pour les détaillants et les sociétés de vente au détail, mais aussi pour les sociétés financières qui leur ont donné de l’argent, des banques aux sociétés d’assurance-vie. The Economist soutient que le montant total du capital, à la fois la dette et les capitaux propres, soutenant le commerce de détail américain (hors Amazon) dépasse désormais 2,5 milliards de dollars. Les centaines de milliers d’emplois créés par les nouvelles entreprises en ligne n’ont pas absorbé les pertes d’emplois chez les détaillants traditionnels. Dans le même temps, les nouveaux emplois sont concentrés dans une poignée de grandes villes et de centres technologiques (figure 2 du NYT). En examinant les données immobilières du courtage CBRE, The Economist soutient que certaines villes avec moins de magasins par personne, comme New York et Seattle, peuvent s’en tirer mieux, mais que peu de régions du pays resteront intactes.
The Economist a calculé ce qui pourrait arriver aux travailleurs de la vente au détail (à l’exclusion de ceux qui travaillent dans la vente de voitures et de carburant), en fonction de diverses hypothèses sur la croissance du commerce électronique. En supposant que l’emploi dans les magasins augmente ou diminue avec les variations des ventes de ces magasins et que la productivité du travail s’améliore aux taux historiques, les emplois dans le commerce de détail pourraient diminuer de 12%, soit 1,5 million d’emplois, d’ici 2022. Dans le scénario le plus défavorable, l’emploi pourrait chuter de 17% (figure 3 ci-dessous).
Paul Krugman se demande pourquoi les promesses de sauver des emplois dans les services ne sont-elles pas autant un élément essentiel de la posture politique que des promesses de sauver des emplois dans les mines et la fabrication? Une réponse pourrait être que les mines et les usines agissent parfois comme des ancres des économies locales, de sorte que leur fermeture peut dévaster une communauté d’une manière qui ne fermera pas un point de vente. Une autre raison pour laquelle l’exploitation minière et la fabrication sont devenues des ballons politiques, alors que les services ne l’ont pas été, implique le besoin de méchants. Les démagogues peuvent dire aux mineurs de charbon que les libéraux leur ont enlevé leur emploi avec des réglementations environnementales. Ils peuvent dire aux travailleurs industriels que leurs emplois ont été supprimés par de méchants étrangers. En revanche, il est vraiment difficile de blâmer les libéraux ou les étrangers pour, disons, le déclin des emplois dans les services de détail. Enfin, il est difficile d’échapper au sentiment que la fabrication et en particulier l’exploitation minière bénéficient d’une attention particulière parce que leurs travailleurs sont beaucoup plus susceptibles d’être des hommes et beaucoup plus blancs que la main-d’œuvre dans son ensemble. Quant à ce qui peut être fait pour arrêter les suppressions d’emplois dans le secteur des services, Krugman pense qu’il n’y a pas grand-chose. Bien que nous ne puissions pas empêcher les pertes d’emplois de se produire, nous pouvons limiter les dommages humains lorsqu’ils se produisent, en garantissant des soins de santé et un revenu de retraite adéquat pour tous, en fournissant une aide aux nouveaux chômeurs et en agissant pour maintenir l’économie dans son ensemble.
Dean Baker au CEPR soutient que Paul Krugman a tort sur les emplois de détail, et la raison pour laquelle ils ne sont pas saillants, c’est qu’ils ne sont pas de très bons emplois. Les emplois dans les secteurs minier et manufacturier ont tendance à offrir un salaire plus élevé et sont beaucoup plus susceptibles de s’accompagner de soins de santé et de prestations de retraite que les emplois de détail. Il est peu probable qu’un travailleur qui perd un emploi dans ces secteurs trouve un emploi comparable ailleurs. Dans le commerce de détail, il y a de fortes chances qu’une personne qui perd un emploi puisse en trouver un avec un salaire et des avantages similaires. Dans le secteur minier, le salaire hebdomadaire moyen est de 1 450 $, dans le secteur manufacturier, il est de 1 070 $, par rapport au commerce de détail, il n’est que de 555 $. Cette différence dans la qualité des emplois se manifeste dans la différence des taux de cessation d’emploi par industrie: elle était de 2,4% pour le mois le plus récent dans le secteur manufacturier et de 4,7% dans le commerce de détail, presque deux fois plus. Baker soutient que, puisque seul un petit segment de la main-d’œuvre va être employé dans la fabrication, indépendamment de ce que nous faisons dans le commerce, nous devrions nous concentrer sur la création de bons emplois dans le commerce de détail et les autres services. Pour Baker, le point numéro un à l’ordre du jour devrait être une préoccupation avec les hausses de taux de la Fed, ce qui ralentirait l’économie et réduirait le taux de création d’emplois.
Noah Smith soutient que l’apocalypse de la vente au détail pourrait en fait conduire à une renaissance suburbaine. Les villes américaines modernes, en particulier les banlieues, sont construites autour de magasins de vente au détail. Si ces magasins s’évaporent en serveurs cloud, d’énormes trous béants s’ouvriront dans le paysage économique de presque toutes les banlieues et villes des États-Unis. Le déclin du commerce physique obligera ainsi les États-Unis à repenser toute leur idée de ce qu’est une ville. Pourquoi les gens vivent-ils les uns à côté des autres, sinon pour faire leurs courses aux mêmes endroits? L’une des raisons est de sortir manger. Une autre raison pour laquelle les gens se regroupent est de profiter des écoles, des garderies, des hôpitaux et d’autres services locaux. La reconstruction de la banlieue entraînera de nombreuses dépenses au niveau local et étatique. Les Américains de la classe ouvrière ont besoin d’emplois, et ce genre de projet de construction épique en créerait beaucoup. Si l’apocalypse du commerce mène à une renaissance de la banlieue, c’est peut-être quelque chose à savourer plutôt qu’à craindre.
Lecteurs, j’ai vu un correspondant qualifier mes vues de cyniques réalistes. Permettez-moi de les expliquer brièvement. Je crois aux programmes universels qui offrent des avantages matériels concrets, en particulier à la classe ouvrière. Medicare for All en est le meilleur exemple, mais un collège sans frais de scolarité et une banque des postes relèvent également de cette rubrique. Il en va de même pour la garantie de l’emploi et le jubilé de la dette. De toute évidence, ni les démocrates libéraux ni les républicains conservateurs ne peuvent mener à bien de tels programmes, car les deux sont des saveurs différentes du néolibéralisme (parce que les marchés »). Je ne me soucie pas beaucoup de l’isme »qui offre les avantages, bien que celui qui doit mettre l’humanité commune en premier, par opposition aux marchés. Cela pourrait être un deuxième FDR sauvant le capitalisme, le socialisme démocratique en train de le lâcher et de le coller, ou le communisme le rasant. Je m’en moque bien, tant que les avantages sont accordés. Pour moi, le problème clé – et c’est pourquoi Medicare for All est toujours le premier avec moi – est les dizaines de milliers de décès excessifs dus au désespoir », comme le décrivent l’étude Case-Deaton et d’autres études récentes. Ce nombre énorme de corps fait de Medicare for All, à tout le moins, un impératif moral et stratégique. Et ce niveau de souffrance et de dommages organiques fait des préoccupations de la politique d’identité – même le combat digne pour aider les réfugiés que Bush, Obama et les guerres de Clinton ont créé – des objets brillants et brillants en comparaison. D’où ma frustration à l’égard du flux de nouvelles – actuellement, à mon avis, l’intersection tourbillonnante de deux campagnes distinctes de la doctrine du choc, l’une par l’administration, et l’autre par des libéraux sans pouvoir et leurs alliés dans l’État et dans la presse – un un flux de nouvelles qui m’oblige constamment à me concentrer sur des sujets que je considère comme secondaires par rapport aux décès excessifs. Quel type d’économie politique est-ce qui arrête, voire inverse, l’augmentation de l’espérance de vie des sociétés civilisées? J’espère également que la destruction continue des établissements des deux partis ouvrira la voie à des voix soutenant des programmes similaires à ceux que j’ai énumérés; appelons ces voix la gauche. » La volatilité crée des opportunités, surtout si l’establishment démocrate, qui place les marchés au premier plan et s’oppose à tous ces programmes, n’est pas autorisé à se remettre en selle. Les yeux sur le prix! J’adore le niveau tactique, et j’aime secrètement même la course de chevaux, car j’en parle quotidiennement depuis quatorze ans, mais tout ce que j’écris a cette perspective au fond.
la classe moyenne a été décimée par un effort conjoint démocratique / républicain. C’est pourquoi la vente au détail se meurt.

16 octobre 2023

Aspirer à la Paix : Les Voies Possibles pour Israël

Filed under: Non classé — paulgorron00 @ 17 h 57 min

Le conflit israélo-palestinien, un des conflits les plus persistants et complexes du monde, a engendré d’innombrables souffrances et perturbations. Cependant, malgré des décennies de violence et de tension, il existe encore des voies pour qu’Israël aspire à la paix. Dans cet essai, nous examinerons les différentes perspectives et les actions potentielles qui pourraient aider Israël à avancer vers une solution pacifique et durable.

La Diplomatie et les Négociations :
L’une des voies les plus évidentes pour qu’Israël aspire à la paix est de continuer à s’engager dans des négociations diplomatiques sérieuses avec les Palestiniens. Les pourparlers de paix doivent être fondés sur le respect mutuel, la reconnaissance de l’autre partie et la recherche de solutions équitables aux questions territoriales, politiques et économiques. La communauté internationale peut jouer un rôle important en facilitant ces négociations et en encourageant les deux parties à faire des compromis difficiles pour parvenir à une solution.

La Promotion des Droits de l’Homme :
La protection et la promotion des droits de l’homme sont essentielles pour tout processus de paix durable. Israël pourrait aspirer à la paix en respectant les droits fondamentaux des Palestiniens, en mettant fin aux expulsions de Palestiniens de Jérusalem-Est et en s’abstenant de construire des colonies dans les territoires palestiniens occupés. Le respect des droits de l’homme contribue à établir la confiance entre les deux parties et à créer un environnement propice à la paix.

L’Éducation et la Sensibilisation :
La construction de la paix commence souvent par l’éducation et la sensibilisation. En Israël, il est crucial de promouvoir une éducation qui encourage la tolérance, le respect des autres cultures et la compréhension mutuelle. De même, les Palestiniens doivent également avoir accès à une éducation qui favorise la coexistence pacifique. Les échanges culturels et éducatifs entre les deux communautés peuvent contribuer à briser les stéréotypes et à créer des liens de confiance.

La Coopération Économique :
La coopération économique peut jouer un rôle significatif dans la recherche de la paix. En encourageant le commerce, les investissements et les projets économiques conjoints entre Israéliens et Palestiniens, une interdépendance économique peut se développer, ce qui rendrait la paix plus attrayante pour les deux parties. Des initiatives régionales visant à promouvoir la prospérité économique dans la région peuvent également favoriser la stabilité.

La Médiation Internationale :
L’implication de médiateurs internationaux impartiaux peut être cruciale pour aider Israël à aspirer à la paix. Des organisations internationales telles que les Nations Unies, l’Union européenne et les États-Unis peuvent jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution au conflit israélo-palestinien. Les médiateurs peuvent aider à faciliter les négociations, à garantir la mise en œuvre des accords et à surveiller le respect des droits de l’homme.

En conclusion, bien que le chemin vers la paix au Moyen-Orient soit complexe et semé d’obstacles, il existe encore des voies possibles pour qu’Israël aspire à la paix. La diplomatie, le respect des droits de l’homme, l’éducation, la coopération économique et la médiation internationale peuvent tous jouer un rôle essentiel dans la création d’un avenir de paix et de stabilité pour Israël et la région environnante. Il est essentiel que les deux parties s’engagent sincèrement dans un dialogue constructif et qu’elles soient prêtes à faire des compromis pour parvenir à une solution pacifique et durable.

L’Envie de se Perdre dans la Nature

Filed under: Non classé — paulgorron00 @ 17 h 55 min

Lorsque nous ressentons le besoin irrésistible de nous éloigner de l’agitation de la vie quotidienne pour nous perdre dans la nature, c’est comme si notre âme réclamait une réconciliation avec son environnement d’origine. Cette envie profonde de nous reconnecter avec la nature est bien plus qu’un simple désir de détente ; c’est une quête de sens, de liberté et d’authenticité. Dans cet essai, nous explorerons pourquoi l’envie de se perdre dans la nature est une aspiration universelle qui transcende les frontières culturelles et géographiques.

 

Lorsque nous quittons les contraintes de la vie urbaine pour nous aventurer dans la nature sauvage, nous faisons un pas vers l’essence même de notre humanité. En se perdant dans la nature, l’individu renoue avec son état naturel, libre des artifices et des routines imposées par la société moderne. Cette liberté retrouvée nous permet de vivre l’instant présent, de ressentir le souffle du vent, le chant des oiseaux et le murmure des rivières. Dans cet état de communion avec la nature, nous découvrons un sens de l’existence qui dépasse souvent notre compréhension rationnelle.

 

La nature offre également un espace de guérison pour notre esprit et notre corps. Les rythmes naturels du jour et de la nuit, des saisons et des cycles lunaires nous rappellent que nous faisons partie intégrante de cet écosystème complexe. En nous perdant dans la nature, nous échappons aux sources de stress et de tension qui caractérisent la vie urbaine. La marche dans les bois, le bain de forêt japonais (Shinrin-yoku) ou la contemplation d’un coucher de soleil sur l’océan ont le pouvoir de réduire le stress, d’améliorer notre bien-être mental et de restaurer notre vitalité physique.

 

De plus, se perdre dans la nature nous permet de renouer avec notre créativité et notre sens de l’exploration. Les écosystèmes naturels sont des terrains de jeu infinis pour l’imagination humaine. Les montagnes à gravir, les rivières à traverser, les forêts à explorer, tous ces défis stimulent notre curiosité innée et encouragent l’apprentissage continu. Dans la nature, nous devenons des chercheurs, des artistes et des aventuriers, embrassant notre capacité à innover et à créer.

 

Pourtant, notre envie de nous perdre dans la nature n’est pas seulement une quête personnelle, c’est aussi une déclaration d’amour envers notre planète. Lorsque nous contemplons la beauté des paysages naturels, nous sommes inspirés à protéger ces joyaux de la Terre. Cette connexion profonde avec la nature nous pousse à prendre des mesures pour préserver ces écosystèmes fragiles, à sensibiliser les autres à leur importance et à promouvoir une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.

 

En conclusion, l’envie de se perdre dans la nature est bien plus qu’une simple évasion ; c’est une quête de sens, de liberté, de guérison et d’authenticité. C’est un rappel constant de notre lien profond avec la nature, une invitation à vivre l’instant présent, à découvrir notre créativité, à restaurer notre bien-être mental et à protéger notre planète. Lorsque nous écoutons cette envie, nous embrassons notre humanité fondamentale et nous trouvons la paix dans la beauté et la simplicité du monde naturel qui nous entoure.

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